Mon 1er Super Bowl

Affiche du Super Bowl 2013

Affiche du Super Bowl 2013

Je commence cette année 2013 en m’intéressant plus que jamais au sport. Hé hé hé !
Il y a tout d’abord, le Hockey : le lock-out de la LNH étant ENFIN terminé, je vais donc bientôt aller voir un match au centre Bell, j’en reparlerai plus en détails dans un autre post.

Pendant ce temps, arrive un événement majeur pour les Américains : le Super Bowl, aka la finale du football américain ! La culture américaine est fortement présente au Canada (et le sport en est un bon exemple) ce qui fait que la finale du Super Bowl est très suivie ici. N’ayant pas de décalage horaire entre Montréal et New-York (fuseau horaire de l’heure de l’est), nous avons donc pu suivre la retransmission en direct.

Même si je n’ai jamais été une grande fan de retransmission de matchs de sport, j’apprécie l’ambiance qui régne, la ferveur qui nous anime ! Ça doit être l’effet de la Coupe du Monde de football de 1998 !

Mon 1er match du Super Bowl, c’est donc avant tout une préparation : comme il sera regardé avec une gang d’amis, quoi faire à manger qui soit facilement divisible et qui se mange avec les doigts ?
Les incontournables : les ailes de poulet et les nachos au fromage fondu !

Pour ma part, je suis restée montréalaise : j’ai apporté des bagels St Viateur avec du fromage à la crème, du saumon fumé et des câpres.

Pendant le déroulement du match, je demande quelques explications sur les règles du jeu. C’est là que je me rends compte que j’aurais vraiment dû lire les règles avant !!

joueurs-superbowl

Au fur et à mesure que je comprends les règles et les termes, le match prend de l’intérêt, la passion s’anime !

Arrive la fameuse mi-temps, avec le concert de Beyoncé. C’est marrant, mais avec tout le battage médiatique qu’on entend chaque année sur l’artiste et le concert du Super Bowl, je pensais que ça durerait plus longtemps que ça ! Bon, c’est vrai que la soirée c’est le match, pas le concert après tout !

Cette année donc, Beyoncé succède à de nombreux artistes qui ont profité de cette visibilité énorme (73.000 spectateurs, 100 millions de téléspectateurs) tels que Madonna, Black Eyed Peas et Janet Jackson pour les plus récents.

beyonce-superbowl_2013

C’est donc un show de 13 min donné par Beyoncé rejointe à un moment par ses copines de Destiny’s Child (beau souvenir en arrière !). J’ai aimé le côté visuel du show : le nombre incalculable de danseuses en réel ou en images, la superbe scène avec les 2 demi-visages, les flammes… Quand on sait que tout ça est monté et démonté si vite dans un stage où un match se déroule, et ce pour un show si rapide, je suis épatée par la technicité !

Après la mi-temps donc, le match reprend, comme pour la diffusion de n’importe quel match sportif (les points d’un côté puis de l’autre, les décisions de l’arbitre qui sont remises en question, la tension qui monte avec le temps qui passe, le suspense pendant les dernières minutes…).

Mais l’autre élément non-sportif particulier au Super Bowl, en dehors du concert, c’est aussi les pubs qui passent à la TV pendant la diffusion du match : à 3,8 millions de dollars le spot de pub de 30 secondes, les marques (qui peuvent se le permettre) rivalisent d’inventivité et de créativité.

Malheureusement pour moi, je n’ai pas pu les voir en direct, j’ai eu des pubs canadiennes à la place 😦

Voici une petite sélection des 10 pubs les plus drôles du Super Bowl :

Pour ma part, j’ai bien aimé une des pubs de Budweiser Canada :

C’est fou, je me demande comment marche cette lampe ! En tous cas, seulement 1 jour après la diffusion de cette pub, le site de Budweiser annonce qu’ils sont en rupture de stock de cette lampe (vendue tout de même pour la modique somme de 149 $ !).

PS: le match c’était les Ravens de Baltimore contre les 49ers de San Francisco et ce sont les Ravens qui ont gagné !

Mon 1er Halloween en Amérique du Nord

Halloween n’étant pas vraiment fêté en France, j’étais vraiment impatiente de le fêter ici, au Canada, cette fête étant courante en Amérique du Nord.

En France, Halloween est devenu un de ces événements commerciaux pour vendre, au même titre que la St Valentin, la fête des mères/pères/grands-mères… Fille du marketing, je ne peux pas les blâmer. Le Canada n’est pas passé à côté de potentiel commercial et je me suis même laissée séduire par une boutique de chaussures, proposant 20% si on disait « Boo » arrivé la caisse :o)

Cependant, au Canada Halloween ne se résume pas aux boutiques faisant des promotions halloweeniesques, cela va bien au-delà. D’abord, en plus des décorations qui sont en vente un peu partout, un produit devient phare pendant plusieurs semaines : la citrouille !!

J’ai bien tenté de couper la mienne, ce ne fut pas un exercice facile, mais de peur de perdre un doigt dans cette bataille j’ai délégué cette lourde tâche à un de mes colocs. Je me suis donc contentée de creuser pour la vider (ce qui est assez long) et de l’allumer d’une jolie lumière verte. Ah et j’ai aussi mangé les graines bien sûr (préalablement dorées au four avec de l’huile et du sel, comme des Pipas !)

Bien sûr, il y a les soirées/partys d’Halloween, si nombreuses ! Je crois bien qu’en fait tous les bars et clubs de Montréal en ont organisé une !
N’ayant pas organisé de party chez nous, j’ai choisi d’aller à une soirée de type « club » pour profiter d’Halloween pour aller danser. La recherche du costume est assez sympa à faire, on trouve beaucoup d’idées en faisant les magasins. J’aurais aimé « construire » un peu plus mon costume, mais ce sera pour l’année prochaine. Cette année, j’étais sur le thème « bal masqué » car, comme il est dit dans cette fameuse chanson de la Compagnie créole : « derrière mon loup, je fais ce qu’il me plaît, me plaît, devinez devinez devinez qui je suis !!!! « 

Pour me mettre dans l’ambiance d’Halloween, j’ai décoré l’appartement 2-3 semaines avant. C’était bien sympa d’installer les toiles d’araignée, c’était moins drôle d’en avoir tous les jours sur ses vêtements pendant 3 semaines :o) Néanmoins je ne regrette pas, j’ai déjà des idées pour l’an prochain !

La grosse différence avec la France, c’est que pour Halloween les enfants font le tour des maisons pour récolter des bonsbons/friandises. Le 31 octobre, j’étais donc fin prête pour recevoir les enfants : j’ai fait le plein de sucreries qui feront le bonheur des dentistes dans les prochaines semaines (ha ha ha !!) et j’ai de nouveau enfilé mon masque. Au Québec on parle français donc pas de « Trick or treat ? » le défilé de pirates, tigres, vampires et princesses nous ont donc souhaité un bon Halloween !

Accompagnée de mon guitariste masqué, nous avions allumé les lumières extérieures et nous avons distribué des douceurs sucrées et des mélodies électriques dignes d’une maison hantée ! Les grands enfants ont aimé la guitare et les plus petits en ont eu un peu peur, mais toute la rue a adoré l’ambiance qu’on mettait ! J’avais beau avoir acheté 6 gros paquets de bonbons, en une heure, tout était distribué !

Ce 1er Halloween était vraiment très agréable, j’ai hâte d’être à l’année prochaine !

Une soirée à la LIMM

L’improvisation, vous connaissez bien sûr ! Mais l’improvisation musicale ? Ah oui ça c’est différent !

C’est au Québec qu’est née l’improvisation en 1978 (ils ont tout inventé ces québécois merci Wikipédia de l’information). J’avais déjà assisté à des matchs d’improvisation en France et en Belgique, et j’aime vraiment ça. VRAIMENT !
Ce qui m’épate c’est le talent des comédiens de savoir rebondir d’un sujet à un autre, et d’enchaîner les effets comiques.

Avec l’improvisation musicale, on place la barre encore plus haut car il s’agit d’improviser un morceau de musique. Ne sachant pas jouer d’un instrument, je suis toujours épatée lorsque je vois un musicien jouer, que ce soit du piano, du violon ou de la guitare (ça me fait ça même à Guitar Hero, c’est pour dire !) Mais en même temps je sais qu’ils s’entraînent, qu’ils pratiquent… Mon admiration grimpe d’un cran lorsqu’on parle d’improvisation musicale car le principe est justement d’improviser à chaque fois un nouveau morceau.

L’improvisation musicale : c’est quoi ? Ça marche comment ?
La 1ère fois qu’on m’a parlé d’improvisation musicale, je me suis dit :
l’improvisation: j’aime ; la musique: j’aime > c’est sûr que je vais aimer l’improvisation musicale !

Si vous connaissez l’improvisation « classique », vous reconnaîtrez les codes :
– il y a 2 équipes qui s’affrontent, le public est amené à voter à chaque joute ;
– le jeu est régi par un arbitre (habillé comme un arbitre de Hockey, si si !) qui donne à chaque fois le type, le thème, le style, la contrainte et la durée de chaque joute
– les joueurs doivent composer un morceau de musique en se basant sur les éléments cités, et jouer ensemble en harmonie tout en n’ayant eu que quelques minutes pour se préparer !

Avec un exemple ce sera plus concret :
– type : comparé > les 2 équipes jouent l’une après l’autre
– thème : l’école est finie
– style : raggae-
– contrainte : on commence avec 1 joueur, puis on en rajoute un toutes les minutes
– durée : 4 min

Les variantes sont infinies, et les contraintes peuvent vraiment rajouter de la difficulté ! C’est le cas également lors des improvisations mixtes : les 2 équipes doivent improviser ensemble un morceau, l’écoute des autres s’avère essentielle !

Sur cette photo, la contrainte était de jouer sur les genoux :o)

Tous à genoux !

Lorsque les 2 équipes ont chacune réalisé leur improvisation, le public est invité à voter à l’aide d’un petit carton de couleur.

On vote !

A Montréal, c’est la LIMM qui officie (Ligue d’improvisation Musicale de Montréal).
Tous les mois, 2 équipes s’affrontent au Café Campus, une belle salle de spectacle disposant d’une scène, d’une « fosse » et d’une mezzanine à l’étage.

La 10ème saison vient de démarrer le 4 octobre, et se terminera avec la finale le 2 mai 2013. Amis Montréalais, je vous invite chaudement à aller découvrir ça, c’est du talent LIVE ! Pour les autres, ben faut venir à Montréal :o)

Chaque joueur de chaque équipe a sa propre carte (comme les joueurs de hockey) et le planning de la saison est inscrit au dos

Crédits photos : Frédéric Morin
Merci à Fred pour les belles photos prises lors de la soirée de lancement de la 10ème saison. Il fait de très belles photos urbaines et des merveilleux paysages du Québec. Allez faire un tour sur son blog : http://fmorin.net/photoblog

Les élections québécoises vues par Tifou

N’étant pas crédible pour faire un article de fond sur les élections provinciales, j’ai décidé de m’intéresser à la forme. Etant une fille de comm’, ça paraissait aussi plus logique.

Juste quelque mots pour donner le contexte pour les Français qui ne connaissent pas le système québécois (pour plus de détails vous avez Wikipédia) : le Canada est divisé en 10 provinces. Certains dossiers sont gérés au niveau fédéral (politique intérieure, banques, économie internationale…) et d’autres par les provinces (éducation, santé, application de la justice…)

Les élections actuelles vont permettre de choisir le nouveau Premier Ministre du Québec. A noter 2 dossiers du moment : la hausse des frais de scolarité (à l’origine du mouvement étudiant depuis le 22 mars) et le désir d’indépendance du Québec.

Voilà pour le contexte concernant le fond, la forme est la partie qui est la plus facile pour moi à observer. Voici les différents points que j’ai pu noter.

1. La durée de la campagne

La première chose qui m’a frappé concernant ces élections est à quel point les choses sont allées vite entre l’annonce de la date du scrutin et le scrutin lui-même.

Extrait du journal La presse du 4 septembre 2012

34 jours de campagne ! En France, même si la campagne ne débute officiellement que lors de l’annonce de tous les candidats, les élections ont été un sujet récurrent dans les médias pendant au moins 6 mois !

2. Les partis politiques

Voici une petite représentation visuelle de leur orientation :

Représentation visuelle des principaux partis politiques québécois

3. Les affiches de campagne

En me promenant dans mon quartier ces derniers temps, j’ai eu la joie de découvrir les affiches électorales des candidats à l’élection.

Le moins qu’on puisse dire est qu’ici on utilise n’importe quel support pour y mettre des affiches, que ce soit un poteau, un feu de circulation ou même un lampadaire ! On est loin des panneaux d’affichage « officiels » aux abords des mairies tels qu’on peut avoir en France !

3. Les slogans

Il y a les slogans plutôt généralistes, qui ne veulent pas dire grand chose :

Parti Libéral Québécois (PLQ) > « POUR le Québec »
Qui voudrait être contre ?

Parti Québécois (PQ) > « A nous de choisir »
L’élément le plus mis en avant est d’inciter les électeurs à aller voter.

Ceux qui sont plus incisifs, plus en confrontation avec le parti actuellement au pouvoir (le PLQ) :

Coalition Avenir Québec (CAQ) > « C’est assez ! Faut que ça change ! »
Le slogan de ce parti montre véritablement un désir de rupture par rapport au gouvernement actuellement en place.

Option Nationale (ON) > « ON peut mieux pour le Québec »

Québec solidaire (QS) > « Debout »

4. Le jour du vote

Lors de l’ouverture de la campagne, il a été décidé que le vote aurait lieu le mardi 4 septembre. J’ai été assez surprise d’apprendre que le vote aurait lieu un jour de semaine, étant habituée à ce que les élections en France aient toujours lieu un dimanche.

Au niveau du fonctionnement, l’employeur a l’obligation de laisser au moins 4h consécutives de libres pour permettre à ses employés d’aller voter. Les bureaux de vote étant ouverts de 9h30 à 20h, la compagnie pour laquelle je travaille a fermé le bureau dès 16h.

5. Le résultat

Avec 32% des voix et 54 sièges sur 125, le Parti Québécois remporte les élections provinciales québécoises avec à sa tête Pauline Marois.

image provenant du site pq.org

Après le Danemark, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Lituanie, le Québec vient s’ajouter aux nations dirigées par une femme.

Fierté Montréal 2012

La semaine dernière avait lieu la semaine de la Fierté Montréal, c’est-à-dire la semaine de sensibilisation et de lutte pour les droits de la communauté LGBTA (Lesbienne, Gaie, Bisexuelle, Transgenre et Alliés). Des événements artistiques étaient également organisés au coeur de Montréal : exposition, concert, rencontre littéraire.

Le point culminant de cette semaine de la fierté gaie était le défilé qui a eu lieu dimanche.

Je vous passerai les batailles de chiffres sur le nombre de participants (x mille selon la police, 2x mille selon les organisateurs) car je n’ai pas réussi à compter tout le monde. Tout ce que je peux dire c’est qu’on était très nombreux, et le soleil était présent aussi (merci à lui ;o).

J’avais déjà assisté au défilé de la gay pride à Paris donc je m’attendais à une bonne ambiance, et je n’ai pas été déçue. En dehors de la lutte pour les droits des LGBTA qui est toujours présente, j’ai trouvé que le défilé était avant tout un moyen de montrer sa fierté d’appartenir à cette communauté et le tout dans une ambiance de fête.

On pouvait ainsi voir des chars représentatifs de plusieurs groupes communautaires, mais aussi des partis politiques, trés actifs en cette période d’élection du prochain 1er Ministre au Québec.

Et biens sûr, il y avait des chars purement promotionnels des différents sponsors : banques, médias, médicaments, transporteurs, boissons et préservatifs/condoms bien sûr !

Même si le mariage et l’adoption d’enfants par des couples de même sexe sont légaux au Canada, on voit lors du défilé qu’il y a encore de nombreuses causes à défendre, notamment concernant l’acceptation dans le monde du travail.

Et pour ne jamais oublier que le SIDA continue de faire des victimes au sein de la communauté LGBTA, une minute de silence a été observée en mémoire des personnes qui en sont mortes.

minute de silence

Le drapeau multicolor, emblême du défilé 2012, était présent un peu partout et toutes ses couleurs rajoutaient à l’ambiance de fête. Même moi je l’ai adopté !

Tifou à la fierté Montréal

Les diverses fanfares, groupes de musique et chars avec hauts-parleurs géants ont fourni la musique et l’ambiance.

Quelques images de membres de la parade, pour admirer le travail de recherche des tenues.

Dans son petit cabriolet bleu, Mado, propriétaire du cabaret Chez Mado, resplendissait de rose.

A défaut d’appartenir à cette communauté, le défilé m’aura en tous cas donné des idées de costume pour Halloween !

New Yoooooooork…. la suite !

Après avoir parlé d’hébergement et de transport pour aller à New York, de Broadway et de M&M’s ici, continuons la visite.

Une des particularités en Amérique du Nord est d’avoir de grands parcs à l’intérieur des grandes villes. C’est le cas à Montréal (j’y reviendrai dans un prochain article) et New York en est le meilleur exemple avec Central Park.

Encore une illustration de démesure à l’américaine : superficie de 3,41 km², construit en 13 ans, 3 lacs artificiels et 1 réservoir d’eau de 42 hectares. Pfiouh !

En dehors des chiffres, ce parc est superbe, avec ses sentiers où se mêlent joggers, poussettes et promeneurs, ses pelouses immenses et ses arbres par milliers.

Quittant les parcs endormis à Montréal en avril, j’ai eu la bonne surprise de voir Central Park très vert et très ensoleillé :

Autre emblême de New York : la statue de la Liberté.
Pour se rendre à Liberty Island, l’île où se situe la statue, il faut prendre un ferry (17$ l’aller/retour). Du fait de travaux entre octobre 2011 et octobre 2012, la statue n’était pas visitable de l’intérieur quand je suis allée à New York. Je me suis donc contentée de « la voir » en prenant depuis le ferry qui mène à Governors islands (trajet gratuit).

Le trajet est plutôt rapide, les touristes sont là en masse et la statue est vue de loin, mais la vue sur la baie de New York est magnifique et vaut à elle seule le déplacement.

Après les visites des « classiques » de New York, je me suis promenée à la découverte des différents quartiers de la ville : l’Upper East side (chic et branché), Soho, Wall Street…Cette ville est vraiment multiple ! D’un quartier à l’autre, la ville change. Collés l’un à l’autre, Chinatown et Little Italy nous font voyager et les odeurs qui viennent des restaurants sont irresistibles !

Mon coup de coeur a été pour un petit restaurant de Won-Tons qui ne paye pas de mine mais, en plus d’être très abordable, était tout simplement délicieux : le Wonton Garden (56 Mott StreetNYC). Je vous le recommande vivement !

Dans le quartier de Noho, se trouve un fameux marché où on trouve vêtements, bijoux et accessoires, et surtout des chapeaux !

Après avoir applaudi la troupe de Sister Act à New York, j’ai eu une belle surprise lors d’une virée dans New York by night. Une amie m’avait conseillé de sortir sur Ludlow Street, une rue de Lower East Side riche en restos et bars. Après un délicieux dîner chez Hi Thai, nous sommes entrées dans un bar qui ne payait pas de mine et qui pouvait sembler repoussant : les gens en sortaient alors qu’il y avait de la file aux autres bars de la rue. Pleines d’audace (et n’ayant pas envie de faire la file aux autres bars) nous avons tenté l’approche de ce bar mystérieux : le living room. Entrant dans une petite salle vide où seulement 5 personnes étaient au bar, je commençais à comprendre pourquoi du monde en sortait. Mais un petit filet de musique provenant de derrière un épais rideau rouge allait vite me faire changer d’avis. Tout comme Alice a découvert un autre monde de l’autre côté du mirroir, j’ai découvert un autre bar et une autre ambiance de l’autre côté du rideau. Un petit groupe de rock jouait en live dans une ambiance bien chaleureuse.

J’ai été conquise par The Nepotist (le charme du chanteur Chris Frank a aussi aidé…), voici une petite vidéo d’une de leurs chansons :

Pour en écouter d’autres, rdv sur leur site : www.thenepotist.com

Voilà pour le petit tour de New York, ville immense, bruyante, charmante, déroutante, odorante, avenante, surprenante, … et j’en passe !

New Yoooooooork

Habiter à Montréal, c’est avoir l’occasion d’aller facilement à New York (600 km les séparant) et en bonne française que je suis, j’ai toujours eu envie d’y aller, le rêve de l’Amérique en grand je suppose !

Donc à peine 1 mois après être arrivée, j’ai fait le grand plongeon pour découvrir New York. Le moyen le plus économique est de voyager en bus (124 $ aller/retour avec Greyhound), par contre ça prend un bon 8h et on n’est pas forcément bien installés, vous voilà avertis…

Mais qu’importe ! C’est parti mon kiki, New York me voilà ! C’est de circonstance, j’ai eu cette chanson-là dans la tête et les oreilles tout du long :

J’ai fait un petit voyage de 4 jours, ce qui laisse le temps de découvrir la ville. Via booking.com, j’ai pris un hôtel dans le Queens à seulement 2 arrêts de métro de Manhattan : le Howard Johnson In Long Island City (5 min à pied du métro 21 st – Queensbridge). En avril, j’ai payé 100 $/nuit pour une chambre King non-fumeur, petit-déjeuner buffet inclus. La chambre était correcte, propre, un bon rapport qualité/prix qui vaut surtout pour l’emplacement de l’hôtel.

Manhattan est une île mais il y a une petite île située à l’est qui est agréable à voir : Roosevelt island. Si vous passez dans ce coin, prenez le téléphérique et vous aurez une superbe vue de la ville.

Roosevelt island et son téléphérique

Partie à la découverte de la ville, la première chose qui m’a sauté aux yeux c’est son immensité, notamment les gratte-ciels.

Gratte-ciels de New York avec à gauche l’Empire State Building et à droite le Rockfeller Center

Dans ce florilège de buildings, quelques beaux bâtiments existent encore. C’est le cas de la grande gare Grand Central Station, aussi belle à l’extérieure qu’à l’intérieur.

C’est drôle car il y a tellement de films qui ont été tournés ici qu’en se promenant dans le hall principal j’ai eu l’impression d’être dans un de ces films (une des scènes de The Avengers par exemple, avec Thor of course !).

Qui dit New York dit comédies musicales et forcément Broadway ! Il y a beaucoup de salles à Broadway donc beaucoup de spectacles et les prix peuvent varient de 30 à 150 $ ! Le bon plan pour voir un spectacle pas trop cher est d’aller au kiosque TKTS : les billets sont vendus pour la représentation du soir avec des réductions allant jusqu’à 50%.

Il y a 3 kiosques TKTS à New York :
Times Square : sur Broadway, à l’angle de la 47th Street
South Street Seaport : 186 Front Street (au coin de John Street)
Brooklyn : 1 Metrotech Center (entre Jay Street et Myrtle Avenue)

Ca ouvre à 11h, prévoyez d’arriver un peu avant l’ouverture car il y a du monde et c’est premier arrivé premier servi !

Je vous laisse deviner le spectacle que je suis allée voir :

La comédie musicale Sister Act à Broadway !

L’avenue de Broadway est très longue (et remplie de Starbucks) et elle croise Times Square. Bien sûr ça vaut le détour d’aller voir les grands écrans publicitaires, énooormes ! Mais ce qui est plus énorme à Times Square, c’est ça :

Le temple du M&M’s sur 3 étages ! Un mur de bonbons chocolatés de toutes les couleurs, en version classique, tout chocolat ou au beurre de cacahuètes ! Et pour le souvenir, on trouve de tout à l’effigie des M&M’s : tee-shirt, pyjama, sac, bijoux…même des sous-vêtements ! C’est vraiment la démesure à l’américaine mais ça vaut le détour.

Boutique M&M’s : 1600 Broadway, Times Square, NYC

Dans l’article suivant, je vous parlerai des lieux classiques à voir à New York : Central Park, la statue de la liberté, Chinatown…

Ma première St Jean

Peu après être arrivée à Montréal, on m’a parlé d’un événement qu’on attendait tous et qui sonnait comme le graal au Québec : la St Jean.

La St Jean est la fête nationale du Québec, tandis que le 1er juillet est la fête nationale du Canada.

Bien que le québec ne soit pas un pays, j’ai vite compris qu’ici la fête nationale était vraiment la St Jean, alors que le 1er juillet est seulement considéré comme le jour des déménagements (tout le monde profite de ce jour férié pour déménager).

Après 3 mois d’attente, j’ai ENFIN pu vivre ma 1ère St Jean.

En France, ma seule expérience de St Jean remonte à l’époque où j’habitais à Joinville, petite commune haut-marnaise de 4.500 habitants (le chiffre remonte à mon adolescence, depuis je pense que le départ de nombreux jeunes dont je fais partie a fait baisser ce chiffre à 3.800).

Etant une petite ville de campagne, Joinville organisait la fête de la St Jean qui consistait en un grand feu de joie, une petite scène qui accueille un groupe de musique et un stand de bière. J’adorait le concept du feu de joie (et un peu celui du stand de bière, hé hé hé).

Ma 1ère St Jean au Québec s’est déroulée sur 2 soirées, soit 2 façons de la fêter.

Version 1 : un « party » organisé par un ami chez ses parents, en banlieue proche de Montréal.

On commence comme une classique soirée (d’été) : apéro + barbecue.

La touche fête nationale vient des tounes (chansons) québécoises  qui passent : Beau Dommage, Paul Piché, Loco Locass, les comboys fringants…Comme certaines sont assez anciennes, tout le monde les connaissait.

Puis, la soirée avançant on se retrouve au coin du feu pour faire griller les saucisses et les chamallows. On sort la guitare et les tounes continuent, parfois québécoises, parfois internationales, et on continue de chanter.

> Va falloir que je révise mes classiques pour être prête pour le karaoké car je ne peux pas me limiter à la complainte du phoque en Alaska.

Version 2 : Montréal fête la St Jean en grand

La soirée commence par un souper chez St Hubert, chaîne de rôtisseries québécoises traditionnelles où on déguste un fameux poulet rôti (les côtes levées sont pas mal aussi).

Ensuite, direction le Parc Maisonneuve où se déroulent les plus importantes festivités de la St Jean à Montréal.

Dans le métro, les couleurs du Québec fleurissent un peu partout : sur les vêtements, en tatouage, en drapeau petit ou grand…Station Pie-IX, tout le monde descend ! On longe le stade olympique pour rejoindre les festivités au Parc.

Le stade olympique de Montréal by night

On s’équipe nous aussi aux couleurs du Québec.

On rejoint finalement la scène, immense, où défileront Ariane Moffat, Isabelle Boulay, Jean-Pierre Ferland, Adam Cohen. La pluie s’invite parfois, des petites averses d’été, mais on ne se décourage pas.

Dans la foule, les drapeaux du Québec sont nombreux, alternant parfois avec le drapeau des patriotes ou customisé du carré rouge des étudiants. En fait, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu autant de gens brandir le drapeau français pour la fête nationale en France…

Guy A. Lepage, l’animateur de la version québécoise de « Tout le monde en parle » reprend la chanson « Nous sommes Québécois » du groupe Révolution française.

« Québécois, nous sommes Québécois ! »

La foule chante avec lui, on entonne aussi des slogans patriotes :  » un peuple uni jamais ne sera vaincu ». Ce soir je me sens Québécoise !

Pour terminer la soirée, le groupe électro Mister Valaire met une ambiance de fous avec leur show endiablé : musique entêtante, jeux de lumière et invités multiples.

Mister Valaire

Bon, je n’ai pas vu de feu de joie mais c’était une très bonne soirée quand même ! Et comme disait un certain Charles, français de son état, « vive le Québec libre !« 

La cuisine bien de chez moi

Comme j’habite avec 4 québécois, c’est agréable de découvrir grâce à eux les spécialités culinaires du Québec/du Canada.

C’est ainsi que j’ai pu goûter au pâté chinois (qui n’a rien de chinois car c’est proche du hachis parmentier avec du maïs), au pain à la banane (spécialité de Clouthhh), au grill cheese (toasts+fromage fondu), à l’alliance pizza-frites et au fameux oeufs-bacon grillé du matin.

Pour ma part, au lieu de préparer des plats français qu’ils connaissent pour la plupart, je préfère cuisiner asiatique. Pour m’approvisionner, j’ai eu le plaisir de découvrir le petit quartier chinois de Montréal encadré par 2 majestueuses arches offertes par la Chine.

Ce qui est bien avec les produits asiatiques, c’est que comme ils sont importés d’Asie, on retrouve les mêmes de Paris à Montréal, au moins pour ça je ne suis pas dépaysée.

maggi, sauce sucrée, sauce au coq, sauce d’huître et sauce de soja

chips asiatiques à la crevette, version uni ou multicolor !

Je me suis donc lancée à préparer des chips de crevettes, des banh-cuons et du boeuf mariné servi avec du vermicelle de riz.

Ce qui est bien lorsque je cuisine asiatique, c’est que ça me rappelle des souvenirs : par exemple, les chips à la crevette me rappellent l’histoire de mon père éteignant un début de feu avec ses tongs.

Les banh-cuons, je n’avais jamais réussi à bien les faire quand j’étais en France, je ratais toujours la pâte. Lorsque j’ai commencé à les faire, ça ne fonctionnait toujours pas. J’ai eu une folle envie d’appeler ma mère pour lui demander de l’aide, elle qui y arrivait à chaque fois en dosant « au pif » la farine et l’eau. Mais le décalage horaire était contre moi, j’ai dû me débrouiller toute seule. Finalement, après plusieurs essais ratés et beaucoup de pâte jetée, j’ai fini par y arriver et je suis plutôt fière de moi :

banh cuon de Tifou

Finalement, il a fallu que je traverse l’océan atlantique et que je ne puisse pas joindre ma mère pour que je réussisse mes banh-cuons. Je savais que venir à Montréal ça me réussirait !

Festival mondial de la bière

Comme l’indique l’Encyclopédie du patrimoine culturel français « La bière est la boisson alcoolisée la plus consommée au Canada et au Québec. Boire de la bière est une tradition »

Etant venue pour découvrir la culture et les traditions du Canada, et du Québec plus particulièrement, c’est donc tout naturellement que je suis allée au Festival mondial de la bière (c’est bien amené, non ?).

Petite présentation : le Festival Mondial de la bière se déroule à 2 endroits dans le monde : à Mulhouse pour le continent européen et à Montréal pour le continent américain. Mon goût bien que prononcé pour la bière ne m’a jamais poussé à aller jusqu’à Mulhouse, ville d’Alsace de 280.000 habitants située à proximité des frontières Suisse et Allemande. Par contre, aller dans le centre de Montréal c’était déjà plus facile (maintenant que j’ai déjà fait les 6.000 km depuis Paris, bien sûr ;o)

Me voilà donc au festival Mondial de la bière, prête à embrasser cette tradition !

Le salon est assez grand et la Place Bonaventure permet d’avoir des allées aérées.

Plus de 200 exposants étaient présents, représentant des bières du Canada mais aussi du monde entier. De nombreuses microbrasseries sont aussi là, autant de bonnes raisons pour éviter les stands Heineken et Boréale (Heineken est la bière cheap de France et Boréale est une bière très commune du Canada mais moins cheap que l’Heineken).

J’évite aussi les brasseries typiquement canadiennes McAuslan et RJ qui font des bières que je peux retrouver facilement ici : Griffon, St-Ambroise, Cheval Blanc, Coup de Grisou. Pour le côté local, j’ai tout de même gouté une bière au sirop d’érable.

L’ambiance est vraiment bon enfant : les gens passent d’un stand à un autre pour déguster les bières dans un grand brouhaha général. Pas de scène de débordement, les exposants veillent bien à nous servir de « petites doses » de dégustation de bière : entre 3 et 4 onces;

Pour toi français qui, comme moi ne connaît pas les onces, aussi écrits « oz », notre ami Wikipedia a la réponse : « L’once est une ancienne unité de masse, encore utilisée dans certains pays, dont la valeur est comprise entre 24,6589 et 33,5689 grammes. »

Bon il est vrai que selon celui qui te verse la bière et le sourire que tu lui fais, tu pourras avoir :
– soit la dose exacte
– soit un peu plus
– soit beaucoup trop de mousse. Too bad…

A un moment, un grand bruit de sifflement retentit, des cris viennent de partout dans la foule. Que se passe-t-il ?? Quelqu’un a laissé tomber son verre ! On lève tous notre verre à sa santé (où qu’il soit) et on continue notre bonhomme de chemin, c’est qu’on a encore beaucoup de bières à goûter nous !

Entre 2 bières, un petit creux donc sandwich.

Il a l’air gentil comme ça…

Je n’ai pas eu à coeur de goûter le sandwich au grison, il était trooop mignon et tout doux. A la place, je me suis rabattue sur un sandwich à la saucisse de sanglier, miam !

Bière et fromages

Une animation « bière – fromages » était organisée et sur les conseils d’un ami qui y fait du bénévolat, nous y allons. La française amatrice-de-vin-et-de-fromages que je suis était très sceptique quant à l’accord entre ces deux-là.

C’est donc en s’adressant à moi que notre animateur nous a expliqué les raisons d’un tel mélange. Il s’est basé sur une comparaison toute simple : le vin est fait de raisin seulement vs la bière peut être faite de blé, d’orge, de houblon, de malt, mais aussi d’épices… Autant d’ingrédients pouvant favoriser un mélange de saveurs avec le fromage. Mouais.

Ah et aussi il a rajouté un argument « scientifique » : le dioxyde de carbone présent dans la bière permet de « nettoyer » le gras du fromage qui reste dans le palais après chaque dégustation.

> En gros, cela évite les mélanges de goût : si je teste 2 fromages avec 1 vin, le 1er fromage restera présent en bouche pendant la dégustation du 2ème, « faussant » un peu le ressenti. Avec la bière, un système de nettoyage du palais permet de profiter de chaque fromage comme si c’était le 1er, si c’est pas beau ça ! Bon j’avoue que cet argument ne m’a pas convaincue non plus, le côté scientifique c’est déjà pas mon fort, mais en plus j’ai déjà une parade pour éviter les mélanges de fromage : le petit morceau de pain ! C’est imparable !

Donc, notre dégustation nous proposait 3 bières et 3 fromages :

Les bières goûtées : Birra Two penny Porter (anglaise), OtroMundo nut brown ale (argentine) et Colorado vixnu (brésilienne)

Birra Two penny Porter (anglaise), OtroMundo nut brown ale (argentine) et Colorado vixnu (brésilienne)

Les fromages goûtés : 
Le coulant est un riopelle : « un fromage triple crème qui séduit par sa texture onctueuse, devenant parfois coulante »

Celui avec une croûte orange est un mamirolle : « Fromage à pâte semi-ferme à croûte lavée avec une odeur fruitée et d’amande accompagnée d’une saveur de fruit »

Le dernier est un cheddar 3 ans d’âge.

C’était intéressant de goûter chaque bière et de voir avec quel fromage celle-ci se mariait le mieux. Ma préférence allait au cheddar 3 ans d’âge, son goût assez prononcé est celui qui se mariait le mieux avec toutes les bières.

J’ai donc goûté 3 sortes de fromages québécois, comme il y en a plus de 300, j’ai encore du boulot.

Campagne d’affichage dans le métro de Montréal invitant à découvrir les 300 sortes de fromages du Québec

(voir la campagne d’affichage dans le métro sur les 300 fromages du québec)

Voilà qui clôture mon 1er festival de la bière de Montréal, hips ! Et n’oubliez pas, à consommer avec modération ;o)